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  2. Le collectif Uptown Riders, ancré autour du motel d’Innocence Boulevard, présente une double réalité : une façade culturelle (shows de stunt, rides, événements de quartier) et une réalité de terrain marquée par des pratiques de rue. Outre les rodéos sauvages et les takeovers d’intersections, des éléments concordants signalent des activités de vol de véhicules, de démantèlement (chop-shop) et de recel à petite échelle. Ces faits relèvent d’observations et de signalements locaux, ils indiquent un risque accru d’incident public et d’intervention policière. Leur notoriété grandit de jour en jour, faisant de la bande, un phénomène de quartier qu’une source de préoccupations pour les autorités de la ville. UPTOWN RIDERS Les Uptown Riders ou simplement les Riders, se sont rapidement fait un nom autour du vieux motel d’Innocence Boulevard. Dans ce coin du Southside, on croise des mordus de deux-roues, des mécanos qui ont appris en graissant leurs mains jour et nuit, mais aussi ceux qui organisent les runs et les rassemblements sauvages. Dans leurs propos , deux phrases reviennent sans cesse : “Ride or Fade.” “Uptown Riders forever, forever Uptown Riders.” Leur nom, Uptown, n’a rien de géographique. C’est un état d’esprit. Une façon de dire qu’ils refusent de rester coincés dans la misère ou les codes du quartier. Marcus “Torque” Reed, le mécano du bloc et l’un des premiers à lancer le mouvement, répétait souvent : “We ride to go uptown.” Chaque run était, pour lui, un moyen de s’élever, d’échapper à la routine et à la galère. Adopter ce nom en plein Southside était presque une provocation : “On est peut-être du Southside, mais notre esprit est Uptown.” Depuis les années 2000, l’histoire des Riders s’écrit autour de Torque et de Jayleen “Nite” Brooks, connu pour ses block parties et ses runs nocturnes. Ensemble, ils ont transformé le coin en scène de bruit, de vitesse et de solidarité. Avec le temps, les anciens se sont éloignés ou ont arrêté les runs, laissant la place à une nouvelle génération : Kairo Dupree, Leonard Moss et d’autres qui ont repris la marque et l’ont modernisée avec un logo propre, des vidéos sur les réseaux, de véritables takeovers d’intersections filmés et postés. Cette nouvelle ère a fait des Uptown Riders un phénomène de quartier : un mélange entre l'héritage des fondateurs et la recherche de sensations fortes, tout en gardant l’éthique de débrouille : pièces récupérées, deals de garage et financement parallèle. CATCH ME, HOMIE! Rodéos sauvages et prises de contrôle de routes mettent en danger la circulation, provoquent des accidents et attirent considérablement l’attention des autorités. Leurs motos et réparations sont financées par des ventes illégales et du travail au black. On observe aussi des signes évidents de vols de deux-roues et de démontage de véhicules autour du parking d'Innocence. Même si ces pratiques restent encore à petite échelle, elles suffisent déjà à attirer l'oeil, semer la discorde au sein du crew et accentuer la stigmatisation du quartier. Le risque principal n’est pas seulement judiciaire mais aussi au niveau social: un seul dérapage pourrait déclencher une réponse policière lourde et disproportionnée. Les Uptown Riders évoluent donc dans une zone floue : ni simple club de passionnés, ni organisation criminelle bien huilée. Leur visibilité grandissante, mêlée à une culture de la débrouille, entretient cette réputation ambiguë.
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